Birth of Oblivion - Chapitre 3
Légendes : - Blanc : Narration
- Rouge : Ignis
- Vert : Alpharane
- Bleu : Jake
- Marron : Saris
- Violet : Doria
- Orange : Habitants du monde
- Italique : Pensées
Chapitre 3 : Un passé douloureux.
Apharane leur avait échappé à la Ville d’Halloween, mais tout le monde était de bonne humeur. Ils avaient retrouvés sa trace et savaient qu’il allait bien. Jake avait retrouvé sa bonne humeur habituelle et Saris s’accordait à faire la fête avec le reste de la bande.
Il n’y avait que Doria qui ne semblait pas heureuse. Elle restait souvent seule et ne désirait voir personne.
Un jour Jake qui s’inquiéta pour elle, rentra dans sa chambre sans lui demander. Elle était assise, à son bureau, en train d’écrire. Un magnifique aigle était à côté d’elle et attendait sagement.
« Un ami d’un autre monde est gravement malade et je correspond avec lui. J’essai de lui remonter le moral, pendant que moi je le perds. » avait-elle donner comme excuse.
Quand Jake en parla à Ignis, elle ne semblait pas surprise. Jake demanda alors de laisser à Doria quelques jours de repos. Ignis refusa catégoriquement.
« Ce sont des choses qui arrive à tout le monde, elle devra s’en remettre. »
Bien que Jake comprenait ce que voulait dire Ignis, il n’était pas de cet avis. Mais il savait que son chef prenait toujours la bonne décision.
« Pourquoi nous ment-elle comme ça ? Doria est orpheline et notre monde à disparu. Nous en somme les seules rescapés. En plus elle n’est pas du genre à se faire des amis. »
Ignis ne voyait vraiment pas pourquoi Doria mentirai comme ça. Mais elle savait que ça ne servirait à rien de poser la question, elle refuserait de répondre. Ignis savait que son amie préférait agir seule. Elle la laissa donc faire ce qu’elle faisait.
Le lendemain, Ignis convoqua tout le monde une fois encore. Une nouvelle mission venait d’être annoncée.
« Cette fois nous allons dans l’Atlantide. Un prisonnier s’est évadé. Il avait déjà projeté de conquérir son monde et compte cette fois le détruire. »
« Mais on ne doit pas intervenir dans l’histoire des mondes. »
« Oui mais ce n’est pas un pouvoir normal. Il utilise le pouvoir des Ténèbres et utilise les sans-cœur. Nous devons intervenir. »
« Des sans-cœur…Cela veux dire que celui qui les contrôle à perdu son cœur lui aussi. »
« Doria, un peu d’action ça te dit ? »
« Pourquoi pas… »
« En dépit de ce qu’elle a raconté à Jake, elle semble vraiment ne pas aller. »
« Doria, il faudra qu’on parle toute les deux. Tu me rejoindras plus tard. Des questions sur la mission d’aujourd’hui ? »
« Comment le prisonnier a-t-il pu s’échapper ? »
« On suppose que les sans-cœur ont du l’aider. »
« Une estimation de sa force ? »
« Eh bien…Je dirais qu’il est assez puissant pour nous tenir tête. »
« Ca me remettra d’aplomb. »
« Bien. Que tout le monde se prépare. »
Pendant que Jake et Saris se préparaient, Doria resta avec Ignis.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu n’es pas comme ça normalement. De plus tu as menti à Jake. »
« Cette histoire ne le regarde pas ! »
« Alors dis-moi ce qui se passe. »
« Ca fera quinze ans demain que la guerre commença…J’ai donc envoyé comme chaque année, mon aigle sur notre monde avec une lettre d’excuse. »
« Tu n’as pas à souffrir autant. Je suis aussi responsable que toi ! »
« J’ai pas envie de parler de ça. Je vais me préparer. »
« Non ! Il faut qu’on parle. »
« Et de quoi ? De cette guerre qu’on a causée ? Très peu pour moi merci. »
« Cette guerre n’est pas la tienne ! C’est la notre ! »
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En effet dix années auparavant, les choses étaient bien différentes. Doria et Ignis étaient des enfants toute les deux, mais ne se connaissaient pas. Cependant elles vivaient dans le même monde, Distant World. Ce monde était tellement vaste qu’on pouvait considérer qu’il était découpé en deux mondes distincts. Il y avait d’un côté le monde où les personnes sont riches, vivent dans l’aisance et l’oisiveté. Ces personnes avaient tous ce qu’elles désiraient. Elles vivaient dans une monarchie et le roi était l’instance suprême. Tout ce décidait de lui. Il considérait les habitants de l’autre parti du monde comme sien. Ces habitants étaient des exclus, des ratés, tous ceux que les riches ne voulaient pas parmi eux. Ils vivaient dans les ordures des riches. Ce monde était dur et la loi du plus fort était la règle de survie.
Dans ce monde hostile vivait une jeune fillette qui avait appris à se battre pour se nourrir. Mais elle n’avait jamais agressé quelqu’un sans raison valable. Tous ce qu’elle faisait consistait uniquement à sa survie, contrairement à bien des gens qui voulait obtenir le pouvoir. Elle se contentait de tuer les animaux lorsqu’elle voulait manger et éviter les truands en tout genre. Cependant à force d’éviter les gens, on la considéra comme un monstre, une bête à chasser. Elle était sur le territoire des bandits et ils ne voulaient pas d’elle. Elle fut donc traquée pendant une longue période. Elle vivait sous terre et ne sortait que rarement. A force de fuir elle se rapprochait du monde des riches. La nuit quand personne n’était là, elle sortait et admirait l’état de cette ville. On pouvait y voir des gens joliment habillés, des personnes qui riaient, qui mangeait, buvaient, des sorties en amoureux, des lumières qui illuminaient la ville. La jeune fille était tombée amoureuse de la ville et voulait y vivre.
De l’autre coté de ce monde, parmi les riches vivaient une autre jeune fille. Elle était la fille d’une personne importante et donc était protégé de tout et tout le monde. Elle était invitée dans toutes les fêtes, dans toutes les soirées, dans tous les bals. Elle était tellement belle qu’elle était courtisait par tous les gentlemen. Aux yeux de tout le monde elle semblait heureuse. Mais ce n’était pas le cas, car elle avait de lourde responsabilité et devait s’y plier. Elle s’y était résigné depuis longtemps déjà, mais ne les acceptait pas pour autant. Pour elle c’était juste une prison dorée. Elle devait faire ce qu’on lui disait sans aucun choix possible. Elle rêvait de se monde extérieur, où les gens étaient libres, où personne ne nous dit quoi faire. Malheureusement pour elle, le monde où elle vivait n’accordait pas le droit de paroles aux femmes, elles devaient grandir et épouser l’homme le plus riche qu’elle puisse trouver. Tout dans ce monde était une histoire d’argent et la jeune fille détestait ça.
Un soir elle s’enfuit de chez elle, ne laissant ni un mot, ni un regret. Elle voulait vivre sa vie comme elle l’entend. Elle réussit à sortir dehors sans éveiller le moindre soupçon. Elle évita le veilleur de nuit et se faufila jusqu’à la grande porte. C’était une énorme porte en bois massif, grande de plusieurs dizaines de mètre. Elle séparait le monde où elle vivait de celui des voleurs. Bien sûr elle avait entendu parler des voleurs, et pour ça elle avait pris des cours d’art martiaux grâce à l’argent de ses parents. C’était une des rares choses qu’ils lui avaient toléré. La jeune fille ouvrit la porte et parti, non sûr d’elle mais sûr de ses convictions.
De l’autre côté de la porte, la fuyarde attendait ce moment avec impatience. Le moment où la porte s’ouvrirait enfin. Elle savait que cela n’arrivait que très rarement et qu’une telle opportunité ne se reproduirait pas de si tôt. Elle saisi donc sa chance et se jeta sur l’entrée maintenant ouverte.
Quelle surprise se fut lorsque chacune rencontra l’autre. Pour la fuyarde comment quelqu’un voulait sortir de ce paradis et vivre dans l’enfer continu de la bataille. Pour la noble, comment quelqu’un pouvait abandonner sa liberté pour vivre entre ces barreaux doré. Pendant plusieurs minutes, les deux jeunes filles ne dirent rien. Soudain la fuyarde prit la parole
« Qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi quittes-tu ce paradis ? »
« Et toi ? Pourquoi abandonnes-tu ta liberté ? »
« Quelle liberté ? Ici seulement le plus fort survit, au moins dans ton univers on a tout sur un plateau d’argent. Mais pour une gosse de riche comme toi je suppose que c’est incompréhensible. »
« Je n’ai rien sur un plateau d’argent, les femmes n’ont aucun droit ici ! Je dois me taire et obéir. Au moins dehors je pourrais vivre ma vie comme je l’entends ! »
Plusieurs minutes passèrent après cet échange assez inopiné. Les deux jeunes filles venaient de comprendre que ce qu’elles pensaient de l’autre monde n’était pas du tout ce qu’il en était.
« Mais alors, où est-ce que je vais aller ? »
« Viens avec moi, je vais t’apprendre à survivre ici. Si aucun des deux mondes ne nous plait, alors vivons au moins toutes les deux loin d’ici. »
« Je veux bien… »
« Je m’appelle Doria et toi ? »
« Ignis. Ravi de te connaître. »
Et ce fut ainsi que commença le début d’une longue amitié. Les deux jeunes filles s’installèrent dans les bois, loin des bandits et des aristocrates. Plusieurs mois passèrent et les fillettes vivaient en paix. Elles avaient appris à se connaître et s’entendait à merveille. Elles chassaient pour se nourrir, et se construisaient se qu’il leur fallait. Cependant un jour, une explosion rompit le calme de ce monde.
« Cela venait de ma ville ! Il se passe vraiment quelque chose d’important ! »
« Vite, dépêchons nous ! »
Une fois sur place, les deux jeunes filles se figèrent de stupeur devant le spectacle qui s’offrait à leurs yeux. Il y avait une guerre entre les villageois et les truands. Ils étaient en train de se faire la guerre.
« Rendez moi ma fille et nous cesserons cette guerre inutile ! »
« Papa … ? »
« Nous ne l’avons pas ! Alors rester dans votre ville ! »
« Menteur ! Nous savons que ma fille est partie avec quelqu’un de votre espèce ! »
« Quelqu’un de leur espèce…moi… ? »
Les deux jeunes filles savaient qu’elles étaient responsables de la guerre qui était devant leurs yeux. Certes elles avaient déjà souhaité la mort de leurs proches, de leurs mondes, mais ce n’était que des paroles en l’air de gamines, elles ne voulaient pas vraiment que ça se produisent.
Alors qu’Ignis courait vers son père pour lui demander de stopper cette guerre, Doria c’était écroulée sur le sol.
« C’est…ma faute… »
Doria se sentait coupable plus que personne, elle n’aimait pas les gens qui la poursuivaient, mais elle comprenait que leur difficultés à vivre et ne voulait pas les voir mourir. C’est gens, même s’ils l’ont rejeté, sont son peuple. Lentement elle se releva.
« Jamais plus…jamais plus ça ne se reproduira… »
Elle se jeta à corps perdu dans la bataille, stoppant le plus de personne qu’elle pouvait. Elle les affrontait sans un réel effort, toutes ces années à les fuir l’avaient doté d’un sens du combat unique.
« Arrêtez-vous ! S’il vous plait ! »
Pendant ce temps, Ignis avait réussi à pénétrer l’enceinte de la ville et courait en direction de l’endroit où était son père. Lorsqu’elle arriva dans la salle où les décisions stratégiques se décidaient, son père était là.
« Père ! Arrêtez-ça ! »
« Ignis ? Mais je te croyais prisonnière ! »
« Non, je me suis enfui de cette ville, je ne supportais plus la vie ici. Alors arrêtez cette guerre maintenant ! »
« Non. Nous avons commencé cette bataille, et nous allons nous débarrassé de cette vermine qui pullulent depuis trop longtemps. »
« Mais… »
« Gardes ! Occupez vous de ma fille et ne la laissez pas partir. »
« Père !...Lâchez moi ! »
En quelques mouvements, Ignis se libera des gardes.
« Si je suis venu ici, c’est pour arrêter cette guerre ! Si vous ne voulez pas m’y aider, alors je l’arrêterai de force ! »
Et Ignis s’enfuit retrouver Doria. Elle devait annoncer à son amie qu’elles devaient arrêter cette bataille inutile. Lorsqu’elle retrouva Doria, elle vit qu’elle se battait au milieu du champ de bataille. Elle la rejoignit aussitôt, voyant qu’elle faiblissait à vue d’œil. Ignis se mis dos à dos avec son amie.
« Doria, il va falloir qu’on arrête cette bataille nous même. Mon père ne veut rien entendre. »
« Ici c’est pareil. Ils sont trop bornés pour écouter. »
« Allons-y. »
« Pas de problème ! »
Les deux amies se jetèrent à corps perdus dans la bataille pour stopper le maximum de personne. La bataille était rude mais les jeunes filles tenaient bon. Cependant, elles faiblissaient face au nombre de personne en face d’elle. Au moment le plus critique. Doria se fit blesser grièvement, et Ignis se fit emporter par la foule.
« I…gnis… »
Le corps de Doria se mit à briller soudainement.
« Doria ! »
Le corps d’Ignis réagit de la même façon.
Un rayon de lumière entoura les deux jeunes filles. Ils s’étendaient jusqu’au sol et s’intensifier de minute en minute. Tous les soldats s’arrêtèrent et regardèrent les jeunes filles briller. Mais cette lumière n’était pas bénéfique et les belligérants mourrait face à la lumière, elle les consumait entièrement. Les uns après les autres, les gens mourraient. D’abord le champ de bataille, puis les deux villes. Enfin la lumière s’arrêta. Il ne restait que le corps des deux jeunes filles, avec chacune une Keyblade à la main.
Quelques jours plus tard, Ignis se réveilla.
« Où suis-je ?...Doria ! »
« Calme toi, je suis là. »
Son amie était juste à coté d’elle, en train de peler une pomme. Elle avait l’air fatiguée, sans doute avait-elle veillée pour surveiller l’état d’Ignis.
« Que s’est-il passé ? »
« … »
« Répond moi ! Où sommes-nous, et comment a fini la bataille ? »
« Habille toi et suis moi. »
Ignis s’exécuta, redoutant la réponse de son amie.
« Je te présente Gysal, un maitre de la Keyblade… »
« Un quoi ? »
« Enchanté jeune fille. Ravi de faire ta connaissance. »
« Qu’est-ce qu’un maitre la Keyblade ? Que se passe-t-il ? Où on est ? »
Doria fit alors apparaître une Keyblade dans sa main.
« Que… »
« C’est ça, une Keyblade…et c’est ce qui à détruit notre monde… »
« Quoi ?!? »
« Je vais te résumer la situation. Pendant la bataille, vous avez été séparées et vos cœurs ont ressenti une immense détresse, surtout sur le champ de bataille. Vous êtes alors rentré en transe, ce qui détruisit tout votre monde, et libera vos Keyblade. Quand je suis arrivé sur votre monde, vous étiez les deux seules survivantes, évanoui au milieu des corps, avec une Keyblade chacune à la main. »
« Notre monde…détruit…Nous l’avons…détruit… »
« Oui, la transe est normalement une opération inoffensive, mais vous aviez une volonté inébranlable d’arrêter cette guerre. La transe s’est donc chargée d’exécuter votre requête. »
« Un tel pouvoir est dangereux… »
« La transe se produit uniquement lors de l’obtention de la Keyblade, mais comme tu l’as dit il faut être prudent. Je veux donc vous apprendre à le maitriser. Mais je ne peux pas vous forcer, c’est pourquoi je vous laisse une journée entière pour y réfléchir. »
Sur ces phrases, Gysal partit.
« Nous avons détruit notre monde… ? C’est impossible… »
« Ecoute-moi Ignis, notre monde est détruit. Mais avec nos pouvoirs nous pourrons surement protéger les autres mondes. Empêcher qu’une telle chose se reproduise. »
« Oui, sans doute…J’ai besoin de temps. »
« Je te laisse réfléchir, mais moi j’ai déjà pris ma décision. Je veux éviter que ça recommence. »
Une journée passa, et Ignis encaissa le coup sans vraiment d’autre choix. Elle alla voir Gysal le lendemain, et lui répondit qu’elle voulait sauver le plus de vies possible, et qu’elle serait prête à tout pour ça. L’entrainement commença et Doria et Ignis devinrent des Maitres de la Keyblade.
Le jour de leurs 18 ans, elles décidèrent de partir pour former leur propre groupe d’action : Purge. Pendant ce temps, Gysal retournerai à ses voyages.
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« Je me souviens parfaitement de notre monde ! Je veux juste que tu evite de m’en parler. Mes souvenirs sont déjà assez douloureux comme ça ! »
« Mais tu n’es pas la seule ! »
« Justement ! J’ai ma peine et elle est bien suffisante ! »
« Je…je suis désolé… »
« … »
Ne sachant que répondre Doria partit dans sa chambre préparer ses affaires. Lorsque Ignis voulu rentrer parler avec elle, la consoler, elle entendit des pleurs. Ignis repartit, une larme roulant le long de sa joue.
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